CMG
La santé mentale : en parler, c’est déjà se soigner
Depuis plus d’un an, pour faire face à l’épidémie de COVID-19 des mesures de confinement et de couvre-feu ont été imposées aux Français. Les conditions de vie sont bouleversées et ont des conséquences importantes sur la santé mentale des Français. Le stress, la lassitude ou encore la peur sont autant de facteurs favorisant l’apparition de symptômes anxieux et dépressifs. Les détecter afin de permettre une prise en charge adaptée est primordial. C’est la raison pour laquelle Santé publique France et le ministère des solidarités et de la santé lancent aujourd’hui une campagne de sensibilisation à destination du grand public, avec une attention particulière portée aux 18-24 ans.
L’objectif est d’encourager la parole auprès de son entourage, d’un professionnel de santé et de recourir aux dispositifs d’information, d’écoute et de soutien psychologique existants.
Plus d’informations
Mardi 30 mars 2021 – 17H00/18H30
Une collaboration efficace Médecin Généraliste / Néphrologue reste cruciale pour une prise en charge de qualité des patients présentant une maladie rénale chronique. Pour contribuer à l’amélioration de la qualité des soins, la Société Francophone de Néphrologie, Dialyse et Transplantation (SFNDT) propose un wébinaire consacré à l’organisation de la MRC.
Programme
Modérateur : Maryvonne HOURMANT (Nantes)
1. Détection et Prise en charge de la MRC stades 2 & 3 au sein d’une CPTS – Dr Pascal DUREAU, Communauté Professionnelle Territoriale de Santé de Vénissieux
2. Néphroprotection : idéal versus faisable – controverse – Pr Jean-Marc BOIVIN, Médecine générale, Université de Lorraine& Pr Luc FRIMAT, Université de Lorraine
3. Nutrition et métabolisme aux différents stades de la MRC – Pr Denis FOUQUE, Lyon
Renseignement et inscription
À la suite du plan lancé en mars 2019, le Ministère des Solidarités et de la Santé a missionné le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) pour renforcer la prise en charge de l’endométriose par les professionnels de santé. Aux côtés des associations de patientes et des ARS pilotes, le Collège de la Médecine Générale s’est associé aux travaux et souhaite sensibiliser sur les actions prévues tout prochainement.
Dans la continuité de la Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose qui s’est déroulée du 8 au 15 mars 2021, une semaine dédiée à la formation des professionnels de santé sur l’endométriose est prévue en mai. Elle sera ponctuée par :
- La diffusion d’une série de clips vidéo “Les bulletins de l’endométriose ».
- La mise en place d’un webinaire : « l’endométriose : l’affaire de tous – le rôle des professionnels de santé » proposé le jeudi 6 mai de 18h00 à 20h00.
- La promotion d’un MOOC consacré à l’endométriose et destiné aux professionnels de santé.
Si vous souhaitez participer au Webinaire, les inscriptions sont déjà ouvertes : inscription
Les éléments concernant le MOOC seront disponibles prochainement.
Les médecins généralistes se sont impliqués de façon importante dans les débuts de la vaccination au cabinet avec le vaccin AstraZeneca® contre la Covid-19. Malgré la suspension temporaire ils seront au rendez-vous pour optimiser la couverture vaccinale.
Selon une enquête menée par le Collège de la Médecine Générale auprès d’un panel de médecins généralistes, entre le 4 et le 14 mars 2021 :
73% des médecins généralistes ont vacciné au cabinet avec le vaccin AstraZeneca®
Les principaux éléments qui contribuent à leur implication sont :
- L’utilité pour la santé de leurs patients (94%).
- L’utilité pour la collectivité (92%).
- Montrer l’engagement de la profession (76%).
Les médecins se sont impliqués dans la logistique
Ils ont recruté les patients éligibles :
- 82% ont appelé des patients après repérage.
- 58% des médecins généralistes ont utilisé la liste des patients médecin-traitant, sur Ameli pro, pour le recrutement.
- 96% ont abordé les bénéfices-risques de la vaccination préalablement à la vaccination.
Ils ont géré l’approvisionnement et la conservation des vaccins :
- 52% ont réservé les flacons après avoir identifié les patients.
- 76 % sont allés chercher le flacon chez le pharmacien.
- 63 % ont conservé le flacon au réfrigérateur (63% d’entre eux sont équipés d’une sonde de contrôle de température).
- 52% ont fait les vaccinations le jour où ils ont été le chercher.
Ils ont optimisé les flacons disponibles :
- 96% ont utilisé toutes les doses.
- 97% ont organisé des créneaux supplémentaires et/ou spécifiques à l’agenda habituel.
Ils restaient motivés à continuer la vaccination :
- 98% des médecins généralistes souhaitent continuer à vacciner leurs patients avec le vaccin AstraZeneca®.
- 61% souhaitent vacciner leurs patients avec les vaccins à ARNm.
- Parmi les 27% qui n’ont pas débuté la vaccination, 79% pensent vacciner dans un second temps.
Télécharger le communiqué
Informations sur les médecins ayant répondu à l’enquête
– 3 400 réponses, 58% sont des femmes
– Age moyen : 47 ans
– 54% exercent en groupe, 25% en cabinet isolé, 22% en maison ou centre de santé
– 75% d’entre eux étaient déjà vaccinés contre la Covid-19 (78% avec le vaccin Pfizer®, 29% avec le vaccin AstraZeneca®, 1% avec le vaccin Moderna®).
Du 8 au 28 mars, Santé publique France et le Ministère de la Santé renouvellent une campagne d’information pour rappeler les repères de consommation d’alcool à moindres risques pour la santé.
« L’alcool, c’est maximum 2 verres par jour et pas tous les jours »
La campagne insiste sur les risques associés aux faibles consommations quotidiennes.
Elle incite les Français à évaluer eux-mêmes leur consommation d’alcool grâce à l’alcoomètre.
Cette auto-évaluation permet de prendre conscience de son niveau de consommation d’alcool. Elle contribue à donner à chacun les moyens de faire un choix éclairé pour une consommation à moindres risques.
La campagne se décline en spots diffusés à la télévision, à la radio, sur les plateformes de vidéos en ligne, les médias et réseaux sociaux.
Plus d’informations : https://www.alcool-info-service.fr/Actualites/Meme-a-faible-dose-l-alcool-presente-des-risques-pour-la-sante2
Même si elle est décelée depuis l’Antiquité, l’endométriose reste encore mal connue des professionnels de santé, mais aussi des patientes et de leur famille. Pour mieux connaître cette maladie, ses symptômes, ses traitements, pour trouver du soutien et des informations, le Service public d’information vous invite à parcourir la “Petite chronique de l’endométriose”, en 4 épisodes à la fois ludiques et instructifs….
- Les symptômes : règles très douloureuses et abondantes, rapports sexuels douloureux, diarrhée-constipation, fatigue chronique, troubles de la fertilité…
- Le diagnostic : échographie, IRM pelvienne…
- Les différents traitements thérapeutiques : anti-inflammatoires non stéroïdiens, contraception œstro-progestative, ménopause artificielle, chirurgie…
- Les aides : associations, affection longue durée, reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé…
Petite chronique de l’endométriose : https://www.sante.fr/petite-chronique-de-lendometriose
Plus de 35 000 médecins généralistes ont déjà choisi de s’investir dans la vaccination dans leur cabinet. Leurs patients avaient pris rendez-vous ou attendent pour se faire vacciner chez leur médecin généraliste ces prochaines semaines.
Comme l’ensemble de la profession, le Collège de la Médecine Générale a découvert avec stupéfaction la note DGS-Urgent du 7 mars 2021 qui, en ouvrant la possibilité de vacciner aux pharmaciens, demande à ceux-ci de ne pas commander de vaccins pour les médecins généralistes cette semaine.
Cette directive illustre parfaitement, s’il en était encore besoin, que la montée en charge de cette campagne de vaccination ne dépend pas des vaccinateurs mais bien des stocks de vaccins disponibles.
Les pharmaciens font partie du trépied essentiel des soignants autour du patient en ville, et leur implication est bien entendu essentielle. Nous regrettons que cette implication survienne au moment où les critères de priorisation nécessitent encore de connaitre les comorbidités du patient, comorbidités qui leur seront difficile à connaître. Il eut été plus logique de n’avoir lors de leur implication que des critères liés à l’âge. Ainsi, à l’heure où de nombreux patients prioritaires attendent encore leur vaccin, cette décision ne peut que creuser les inégalités d’accès à la vaccination pour les patients les plus prioritaires.
Au-delà de cette erreur logistique et éthique majeure, nous déplorons ce dénigrement de la médecine générale et cette volonté politique de mise en concurrence. La campagne nécessite la conjugaison des efforts de chacun, en exploitant au mieux les compétences spécifiques et la position privilégiée de chaque professionnel. La population doit savoir qu’elle pourra toujours compter sur les médecins généralistes qui, en toute humilité, continueront malgré les obstacles à déployer tous leurs efforts pour sortir de cette crise sanitaire au plus vite.
Le Collège de la Médecine Générale demande à la DGS qu’elle revienne sur cette mesure aberrante qui pénalise les patients et risque de mettre un coup de frein à cette campagne de vaccination.
Contacts presse
Pr Paul Frappé, Président du CMG
Pr Serge Gilberg, Vice-Président du CMG